En 1953, dans « Les vacances de Mr Hulot », Jacques Tati avait fait de Mr Hulot un personnage confronté aux dérèglements, aux rites et au ridicule d’un monde en mutation.
En 2009, ce personnage échappé du cinéma muet dans le parlant est toujours contemporain. Il préfigurait déjà de la façon « gauche » dont est parfois perçue une posture qui semble inadaptée à son époque fonctionnelle, alors même qu’elle est tout simplement en avance sur cette époque. Cela, jusqu’à ce que la multitude en vienne à l’adopter.
Aujourd’hui, pour préserver notre planète, un geste simple est à la portée de tout éco-citoyen : consommer en priorité des produits locaux dont le coût écologique est moindre, notamment en CO2.
Chaque jour des centaines de milliers de containers traversent les frontières par air, terre ou mer et arrivent dans nos commerces chargés d’une empreinte carbone importante. Pour minimiser cet impact environnemental, mais aussi faire vivre nos producteurs, il faut appliquer la préférence nationale et choisir – quand c’est possible - les produits Français ou régionaux.
Au-delà de ce choix personnel, reste à pouvoir différencier les produits que nous achetons. Comment savoir de façon claire lesquels sont faits aux USA, aux Philippines, à Taiwan ou en Chine ?
La réponse se trouve dans les 3 premiers chiffres du code-barres qui marque la plupart des produits. Ils indiquent le code du pays où le produit a été fabriqué. Par exemple, tous les codes des produits qui commencent par 690, 691, 692 et jusqu’à 695 sont fabriqués en Chine. Le code 471 correspond à Taiwan
Voici tous les codes-barres utilisés :
00 à 13 : Etats-Unis et Canada
30 à 37 : France
40 à 44 : Allemagne
49 : Japon
50 : Grande-Bretagne
57 : Danemark
64 : Finlande
76 : Suisse et Liechtenstein
628 : Arabie Saoudite
629 : Émirats Arabes Unis
740 à 745 : Amérique Centrale
480 à 489 : Philippines
Mieux informés, les éco-citoyens sont aussi des éco-militants. Partagez et faites connaitre aux autres vos pratiques écologiques.
L’environnement, sa défense, sa préservation ne peuvent pas être seulement l’affaire de quelques experts médiatisés ou à la solde d’intérêts partisans. C’est ensemble et localement que nous trouverons les solutions concrètes qui marchent.